Málaga, Costa del Sol en Andalousie - Séjour du 15 au 20 février 2013

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--o  Jour 1 : vendredi 15 février  o--

C'est après un embarquement difficile avec Air Europa, retardé de plus de 3:30 à cause d'une panne technique, que nous décollons finalement à 18:00 de Paris Roissy CDG. 2 heures 30 plus tard, nous voici enfin en terre tiède andalouse ! Malheureusement il fait nuit et nous ne faisons qu'apercevoir les silhouettes palmières le long des rues que le bus arpente pendant une demi-heure à raison de 3€ le ticket, jusqu'à la plaza del General Torrijos où se trouve notre confortable hôtel MS Maestranza. Il fait +10°C - 10 de plus qu'à Reims - et je suis avec mon manteau en laine chaude mais je ne dépareille même pas, après tout ici aussi c'est l'hiver et les Malaguènes ont froid, ils portent doudounes, fourrures et bottes.

Affamés et inquiétés par l'heure, nous partons vers 23h en quête d'un restaurant où dîner dans le quartier. Bien sûr en Espagne tout est ouvert à 23h mais nous ne l'avions pas encore vécu.
Nous nous arrêtons au bout de la rue de l'hôtel, juste en face de la plage. Nous découvrons là un gastronomique réputé proposant des plats malaguènes revisités : Lamoraga tenu par le chef Antonio Martín. Un régal pour 25€ par tête ! J'ai goûté aux berenjenas con miel, aubergines grillées au miel (superbement japonisées avec de la bonite séchée et de la sauce miso) puis à la lubina asada con cítricos, un très fin bar grillé aux agrumes présenté entre deux feuilles de pandan (sorte de palmier). Evidemment pas de vin pour moi, bébé oblige... Baptiste a tenté la traditionelle tortilla de patatas puis un bon petit hamburguesa de rabo de toro, à la queue de taureau, viande locale typique. Côté vin, il s'est offert deux copas de tinto (verres de rouge) : un léger fleuri puis un épicé très agréable dont les noms nous ont échappé, hum. :(
 

 

--o  Jour 2 : samedi 16 février  o--

Au programme de ce premier jour de visite, une promenade-découverte entre l'hôtel et le centre : plage de la Malagueta, quai Muelle Uno, le paseo del Parque (parc ombragé créé au 19e siècle sur des terres prises à la mer), théâtre romain, plaza de la Merced, les jolies petites rues du vieux centre, et une adresse de restaurant à tapas sans prétention à retenir : El Piyayo. Facile à trouver, on y retournera pendant le séjour !
 

 

--o  Jour 3 : dimanche 17 février  o--

Programme du jour :
• Visite-shopping plus en profondeur du quai Muelle Uno où j'ai acheté des lunettes car j'avais oublié les miennes (une vraie redite de l'expérience "trop de soleil" à Venise en mars 2011 !).
• La rue Marqués de Larios, grand-rue du shopping de marques.
• Promenade dans les rues anciennes du bord du vieux-centre, en suivant les vestiges des remparts médiévaux musulmans.
• Visite de la Casa Natal de Pablo Ruiz Picasso (maison natale) où les photos sont interdites. Il faut savoir que Picasso, né le 25 octobre 1881, a quitté Málaga avec ses parents à 10 ans pour ne jamais revenir. La maison, sorte de musée retraçant l'enfance de Picasso avec des devoirs scolaires, photos et objets d'époque, abrite aussi le siège de la "Fondation Picasso de Málaga", qui gère les collections de Picasso et d'autres artistes à Málaga. Lors de la visite de la maison natale nous avons accès à un autre bâtiment de la plaza de la Merced, aménagé de façon moderne avec climatisation pour exposer et protéger des expositions temporaires et des céramiques de Picasso.
• Un second musée est dédié entièrement à Picasso, installé dans le "Buenavista Palacio" : le museo Picasso Málaga, que nous visitons aussi. Un joli musée qui vaut le déplacement. Le bâtiment lui-même renferme au sous-sol des restes architecturaux datant des Phéniciens (-600)...
• Nous avons conclu lamentablement cette journée en échouant pour le dîner dans un... Pizza Pino.
 

 

--o  Jour 4 : lundi 18 février  o--

Programme du jour:
• Le castillo de Gibralfaro.
Son nom veut dire "sur la montagne de la lumière" en arabe car il y avait un phare sur la colline quand la forteresse a été bâtie. Ce château date du 14e siècle, il a été construit par l'émir arabe Yûsuf 1er de Grenade. Puis en 1487 le roi catholique Ferdinand II d'Aragon l'assiège et s'y installe. Il avait été construit pour loger les troupes et protéger l'Alcazaba, antérieure. Le château domine à 130m au-dessus du niveau de la mer, par temps dégagé on est censé apercevoir le détroit de Gibraltar et l'Afrique en face. Bébé oblige, nous avons pris un bus pour l'ascension de la colline pour ne pas me fatiguer, et nous sommes redescendus à pied. Le trajet en bus est longuet à cause des nombreux lacets nécessaires pour gravir la colline, nous payons notre ticket 1,30€. Gibralfaro est une grande ruine restaurée et arborée de façon à ce qu'on puisse se promener et profiter de la vue panoramique assez impressionnante. Il abrite aussi un petit musée militaire retraçant l'histoire de Málaga.
• Nous tentons la bodega El Pimpi pour le déjeuner, cette enseigne nous avait attiré l'œil dès le premier jour... C'est un bar à vins apparemment très coté, "the place to be", plein de personnalités et stars dont les photos sont accrochées au mur y sont venues et certaines ont même dédicacé les tonneaux (Placido Domingo, Paloma Picasso...). La brasserie est un peu chère mais le repas est correct.
• L'Alcazaba.
"Citadelle" en arabe. C'est un palais-forteresse bâti au 11e siècle par le royaume des Hammudites (dynastie berbère), relié ultérieurement au château du Gibralfaro. Le palais est situé au pied de la colline, il est donc beaucoup plus bas que le château. La visite est "semi-extérieure" : les murs des salles, les sculptures et les voûtes peintes sont restaurées mais rien n'est fermé,et il y a plusieurs cours.
• L'église Santiago (Saint-Jacques) : la plus ancienne de la ville, bâtie au 15e s. dans les murs d'une mosquée, et où Picasso a été baptisé en 1881. Sa façade en bloc peu décorée, massive et alignée sur les maisons de la rue la rend à peine visible.
• Le soir, nous avons dîné à la mesón Cortijo de Pepe, auberge existant depuis 1971 et très bien notée sur internet. Nous confirmons que le cadre vieillot donne un air très typique sympa et la cuisine est fraîche et goûtue.  

 

--o  Jour 5 : mardi 19 février  o--

Programme du jour:
• La iglesia catedral de la Encarnación (cathédrale de l'Incarnation) surnommée "la Manquita". Construite à partir de 1528 avec rajouts jusqu'au 18e siècle, elle est de style renaissance. L'entrée est payante (5€).
• L'intéressant MIMMA, Museo Interactivo de la Música de Málaga : un musée peu commun regroupant des instruments de musique de la préhistoire au 20e siècle. On peut même essayer certains instruments.
 

Détails de la voûte et des chapelles de la cathédrale (attention, les images des chapelles de la cathédrale ne s'affichent pas automatiquement avec les autres images de la page. Il faut cliquer sur l'une des images ci-dessous pour lancer la mini-galerie du monument) :
 

 
 
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--o  Jour 6 : mercredi 20 février  o--

Le retour en avion s'est hélas avéré aussi épique, original et fatigant que l'aller... J'avais réservé un avion pour le 20 mars au lieu du 20 février. Bien sûr je ne m'en suis rendue compte que la veille à 22h en vérifiant nos billets. On s'est empressé de s'informer par téléphone sur les horaires et places disponibles pour les vols du 20 : premier avion à 6:30, on va tenter le coup ! Couchés à minuit, levés à 4:15, on saute dans un taxi à la station située au pied de l'hôtel. A peine 20 minutes plus tard nous voilà parés à faire la queue au guichet d'Air Europa qui venait d'ouvrir heureusement. Frais de dossier : 35€/pers, frais de l'agence : 18€/pers, plus 56€ pour s'aligner au tarif en cours du billet. Le vol n'aura presque été pas cher...

Le seul avantage est qu'on est arrivé suffisamment tôt à Roissy pour pouvoir prendre un TGV direct pour Reims. On était chez nous à 11:30... La tête un peu étourdie en réalisant qu'on était encore à Málaga 5 heures plus tôt.
 

Quelques guides online :

Bonnes adresses où on a mangé :

  • Cortijo de Pepe (cuisine malaguène - bar à tapas) Authentique, traditionnel
  • El Pimpi (bar à vins - restaurant) Branché, très fréquenté
  • El Piyayo (bar - bar à tapas) Cuisine un peu moins savoureuse de type brasserie, mais cadre sympa et chaleureux
  • Lamoraga (bonne cuisine fine contemporaine) Prix plutôts cher pour l'Espagne, budget équivalent à la France

 

 

Tags : Málaga, Andalousie, Espagne, cathédrale, église, Alcazaba, Gibralfaro, Picasso, Plaza de la Merced, musée interactif de la musique, musica, Muelle Uno, tapas, trip, séjour, guide, carnet de voyage