[Croisière Ponant] De la mer Tyrrhénienne à l'Adriatique - 19 au 26 août 2019 (2/2)

• Le Lyrial mouille à Giardini-Naxos, une station balnéaire prisée de Sicile. On s'installe tout de suite dans le car pour monter dans les hauteurs jusqu'à Taormine (Taormina). On découvre une très belle ville médiévale riche, culturelle, accueillant des rencontres du cinéma, son théâtre gréco-romain est encore en usage : le soir-même une représentation de Carmen est au programme. Avec l'Etna fumant gris et blanc à l'horizon. Magique.

• En parallèle de notre visite, un autre groupe de notre croisière - dont maman l'aventurière - part le matin à l'ascension (motorisée) de l'Etna, gros volcan aux multiples cratères colorés, qui culmine à 3 300m. Ils auront la chance de découvrir ses sommets sans aucun nuage pour les masquer. Durée du voyage : 5 heures.
L'Etna est de nouveau actif depuis Noël 2018, son activité précédente datait d'avril 2017 (article avec vidéos).
 

- --- --- 1. Taormine (Taormina) --- --- -
 

- --- --- 2. Ascension de l'Etna --- --- -
 

- --- --- 3. Après-midi sur le Lyrial --- --- -
 

• Nous arrivons dans la région italienne des Pouilles (Puglia). Le navire mouille face à Monopoli. La région est fertile, sur ses terres rouges poussent d'immenses oliveraies et des vignobles (cépages Primitivo et Negroamaro). L'huile locale est forte, piquante et amère. On prend un car pour se rendre dans les terres à Alberobello, ville de 10 000 habitants abritant un type d'habitation traditionnelle typique et classé au patrimoine mondial : le trullo.
L'histoire du comté qui a vu se développer au 16e siècle ces toutes petites maisons en pierre sèche est assez sordide. Le Comte sans pitié, entre autres méfaits, aurait eu pour habitude d'obliger ses paysans à démolir leur maison lors des inspections pour ne pas avoir à payer de taxe au roi. De fait, il suffit d'ôter le linteau de la porte d'entrée et tout s'écroule. Aujourd'hui, dans le quartier Monti où la guide nous a emmenés, on a surtout l'impression de se promener dans un parc d'attraction féérique bien entretenu et fourni de boutiques où dépenser quelques sous. Un autre quartier de la ville possède cependant des trulli encore habités, préservés du tourisme de masse.

• Déambulation le soir à Monopoli. Visite de la basilique Madonna della Madia. La ville est un peu plus simple mais néanmoins charmante, un peu moins touristique mais animée comme une nuit d'été. C'est notre dernière escale en Italie (hormis Venise), alors on fait les boutiques pour trouver quelques produits locaux.
Dîner habituel au buffet du Lyrial puis récital de piano donné au théâtre par Andrey Shabala. Du Chopin, du Lizst, du Tchaïkovski et du Mozart : que du bon !
 

Dubrovnik, "chêne", notre tout premier contact avec la Croatie, désignée par son nom italien Ragusa jusqu'en 1918. Ville d'ascendance romaine tardive et surtout médiévale, tout en pierre calcaire beige et tuiles rouge. C'est aussi King's Landing, la ville-capitale dans A Game of Thrones ! Nous n'aurons malheureusement pas le temps de visiter cette ville.

Le matin, on longe les murs en kayak avec un guide croate anglophone puis on profite d'une pause baignade et petite visite sur l'île de Lokrum. L'après-midi se passe en famille sur un petit bateau à s'approcher des îles Koločep et Lopud, deux des nombreuses îles croates aux roches calcaires modelées par la mer, deux des plus prisées pour leurs belles plages de sable fin. Une jeune guide tentera de nous intéresser à l'histoire croate.

Le soir après dîner, nous apprécions sur le bateau un beau concert de musique klapa croate donné par un groupe de sept chanteurs-instrumentistes.
La klapa est un chœur de chant traditionnellement a cappella, mélodique et harmonique, répandu en Croatie méridionale. Les chansons célèbrent l'amour, le vin, la patrie et la mer. La klapa est généralement interprétée par un quatuor masculin dont toutes les voix peuvent être doublées sauf le premier ténor.

Hvar. Ville dalmate très touristique, pratiquant des prix à faire fuir le chaland. La ville est jolie mais nous ne ferons que nous y promener rapidement et nous y baigner avec Antonin, au bord des rochers près d'un petit port avec d'autres Croates. Il fait chaud. Sous un buisson, un petit trésor : deux pièces de 1 kuna.
 

Rab, notre dernier jour en Croatie. Moins touristique, propret, ce bourg construit sur une presqu'île offre une vue dégagée sur la mer Adriatique. La ville a été sous domination vénitienne et on constate l'influence de Venise dans l'architecture. On gravit un des quatre clochers qui caractérisent la ville. Les escaliers sont raides, on est très à l'étroit car le campanile, seule attraction du coin, est pris d'assaut par notre bateau... Pour le dernier jour pas de Kid's club, on a décidé de rester avec Antonin toute la journée. Et la nuit aussi.

Cette fois encore on se baigne l'après-midi, la ville a la chance d'être dotée de plages de sable à proximité. Le soir, il est grand temps de faire les valises, de régler la facture des excursions, photos et DVD commandés auprès du studio photo. Je n'aurai pas le temps de voir le spectacle de danse qui était au programme du soir.
 

• Débarquement à Venise à partir de 7h45, avec passage devant la place Saint-Marc à 6h30.

• Transfert en bateau-taxi (pour le plus grand bonheur de pti titi) jusqu'à à l'hôtel pour poser les bagages. Promenade en gondole, passage express sur le pont du Rialto pour accéder à un bon petit restaurant de poissons, la trattoria alla Madonna, également repaire de gondoliers. Miamm, les grosses anguilles bien grasses !

• L'avion atterrit à Paris-Roissy en début de soirée, ce qui nous fait rentrer à Merfy vers 20h50, en navette. Comme toujours, la tête pleine de bons souvenirs et le corps vidé...